Kanouennoù eus Breizh moullet evit ar bobl
Dataeg follennoù distag
Distro d’an enklask

Oberour : Alexandre (Jean-François)

Dave : A-00011
Anv : ALEXANDRE
Anv bihan : Jean-François
Adstummoù an anv : Eur Belek a Vontroulez
Micher : Chanoine

Roll ar c’hanaouennoù evit an oberour-mañ : (7 kan)

Notennig katalog Ollivier

Alexandre (abbé Jean-François), né à Morlaix le 23 avril 1804. Ordonné prêtre (5 août 1829), il est nommé vicaire à Brest-Recouvrance (6 août 1829). Quelques mois après, il est appelé à Quimper comme secrétaire de l’Évêché, fonctions qu’il garde jusqu’en 1847. Nommé curé-doyen de Pleyben (1847-1856), il est transféré à Saint-Melaine de Morlaix (1856-1859) : il devient ainsi le premier recteur de cette paroisse qui, supprimée à la Révolution et rattachée à Saint-Mathieu, fut reconstituée le 3 février 1856. Il revient à Quimper comme chanoine titulaire de la Cathédrale (1859). Il est décédé dans cette ville le 19 mars 1874.
Tôt après son retour à Quimper (1859), le chanoine Alexandre est chargé de diriger dans le diocèse l’œuvre de la Propagation de la Foi (en breton : Breuriez ar Feiz), à la fondation de laquelle il prêta son aide, pendant qu’il était secrétaire de l’Évêché. Cette œuvre avait un organe, Lizeriou Breuriez ar Feiz (1), qui publiait des traductions en breton d’articles ou de lettres parus dans les Annales de la Propagation de la Foi. Le chanoine prit une part très active à la rédaction de la revue. Il collabora également à la revue Feiz ha Breiz (2). Quelques poésies bretonnes de lui ont été publiées en 1845 par la Revue de l’Armorique et de l’Ouest. « Ar C’himiad », poésie composée après le Congrès de l’Association bretonne tenu en octobre 1855, a paru dans l’Océan (Brest), n° du 11 novembre 1855. — V. n° 888.

(1) Le 1er, n° de Lizeriou Breuriez ar Feiz porte la date de 1844, et a été imprimé chez Lion, à Quimper, mais le 3° est imprimé chez Biot qui devient désormais l’imprimeur. — Une particularité mérite d’être signalée : les rédacteurs, rompant avec les traditions ecclésiastiques habituelles, acceptent les indications données par l’évêque de Quimper : le vocabulaire employé est débarrassé des mots français bretonnisés, et l’orthographe est celle préconisée par Le Gonidec. La lettre de l’évêque, avec sa traduction en breton a été reproduite en tête du 1er n°, et il est utile de faire remarquer que La Villemarqué ne fut pas étranger à cette initiative très intéressante.

(2) C’est le 4 février 1865 que parut le 1er n° de cet hebdomadaire, entièrement rédigé en breton.
[Ollivier, La chanson populaire bretonne sur Feuilles Volantes, p. 265-266.]

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