Chansons bretonnes sur imprimés populaires
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Nom : JAOUAN
Prénom : Pierre Marie
Variantes de nom : Pipi Talon, Stereden Breiz-Izel
Pipi Talon était tailleur d’habits. Il a longtemps habité au Bruly, en Locquénolé, lieudit situé au Bas de la Rivière de Morlaix. Le regretté L. Le Guennec l’a connu, vers 1905-1910, à l’époque où, les mois d’été, il villégiaturait avec sa mère, au Bruly, dans la maison même qu’habitait Pipi Talon. Dans un des articles de la série qu’il avait commencé à faire paraître dans La Résistance (de Morlaix), sous le titre : Les vieilles routes Morlaisiennes (1), il nous a tracé un portrait très vivant et suggestif de Pipi Talon, conteur et causeur. Comme un grand nombre de ses confrères tailleurs, Pipi avait la langue bien pendue et la répartie prompte : il était difficile de le prendre sans vert.
C’était aussi un chanteur populaire au-dessus de la moyenne, à la voix agréable, et sachant mettre en valeur les chansons dont se composait son répertoire. J’ai de lui une petite brochure qu’il fit imprimer vers 1923, contenant une partie de ce répertoire : Kanaouennou brudet e Breiz-Izel, kanet gant ar barz « Pipi Talon », qu’il vendait entre deux chansons.
Il possédait également un certain talent oratoire, et il savait comment parler à la foule qui l’entourait. Dans les premiers mois de la guerre 1914-1918, la Banque de France (de Morlaix) le mit à contribution, en vue de faire rentrer l’or que détenaient les particuliers : ses petits speechs, adaptés à ses auditeurs, obtinrent un résultat très appréciable.
Vers 1922, Pipi Talon quitta la Bretagne pour la Normandie. Il est mort à Saint-Lô (Manche), à la fin de décembre 1933. V. n°s 76, 1070; et 656 (en collaboration avec F. Gourvil; cette dernière chanson s’est vendue à plus de 10.000 exemplaires).
(1) La Société d’Études de Morlaix a tenu à rendre un pieux hommage à la mémoire de L. Le Guennec, décédé à Quimper, le 22 septembre 1935, en reproduisant, dans son Bulletin de 1936, une partie des articles de cette série restée inachevée. Un tirage à part de cette reproduction a été offerte aux adhérents de la première heure par la Société ■, Les Amis de Louis Le Guennec » : Sur les vieilles roules Morlaisiennes (Morlaix, Imprimerie Nouvelle, 18, rue de Paris, 1936; in-8°, 53 p.).
[Ollivier, La chanson populaire bretonne sur Feuilles Volantes, p. 293-294.]
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Auteur : Jaouan (Pierre Marie)
Référence : A-00317Nom : JAOUAN
Prénom : Pierre Marie
Variantes de nom : Pipi Talon, Stereden Breiz-Izel
Liste des chants recensés pour cet auteur : (3 chants)
- Ar pevar dotu (Réf. C-00066)
- Paotred Breizh-Izel (Réf. C-01863)
- Son Pipi Talon (Réf. C-00067)
Notice du catalogue Ollivier
Jaouan (Pierre-Marie), plus connu dans la région morlaisienne sous le nom de Pipi Talon, est né au Guerlesquin, le 12 août 1869. Il était le fils de Jean-Marie Jaouan qui périt assez tragiquement à Pleyber-Christ, le 4 juillet 1876, et de Marie-Jeanne Le Calvez. En 1888, il se maria à Plourin-Morlaix à Marguerite-Perrine Moyou, née à Plouigneau le 7 août 1862. (Communication F. Gourvil.)Pipi Talon était tailleur d’habits. Il a longtemps habité au Bruly, en Locquénolé, lieudit situé au Bas de la Rivière de Morlaix. Le regretté L. Le Guennec l’a connu, vers 1905-1910, à l’époque où, les mois d’été, il villégiaturait avec sa mère, au Bruly, dans la maison même qu’habitait Pipi Talon. Dans un des articles de la série qu’il avait commencé à faire paraître dans La Résistance (de Morlaix), sous le titre : Les vieilles routes Morlaisiennes (1), il nous a tracé un portrait très vivant et suggestif de Pipi Talon, conteur et causeur. Comme un grand nombre de ses confrères tailleurs, Pipi avait la langue bien pendue et la répartie prompte : il était difficile de le prendre sans vert.
C’était aussi un chanteur populaire au-dessus de la moyenne, à la voix agréable, et sachant mettre en valeur les chansons dont se composait son répertoire. J’ai de lui une petite brochure qu’il fit imprimer vers 1923, contenant une partie de ce répertoire : Kanaouennou brudet e Breiz-Izel, kanet gant ar barz « Pipi Talon », qu’il vendait entre deux chansons.
Il possédait également un certain talent oratoire, et il savait comment parler à la foule qui l’entourait. Dans les premiers mois de la guerre 1914-1918, la Banque de France (de Morlaix) le mit à contribution, en vue de faire rentrer l’or que détenaient les particuliers : ses petits speechs, adaptés à ses auditeurs, obtinrent un résultat très appréciable.
Vers 1922, Pipi Talon quitta la Bretagne pour la Normandie. Il est mort à Saint-Lô (Manche), à la fin de décembre 1933. V. n°s 76, 1070; et 656 (en collaboration avec F. Gourvil; cette dernière chanson s’est vendue à plus de 10.000 exemplaires).
(1) La Société d’Études de Morlaix a tenu à rendre un pieux hommage à la mémoire de L. Le Guennec, décédé à Quimper, le 22 septembre 1935, en reproduisant, dans son Bulletin de 1936, une partie des articles de cette série restée inachevée. Un tirage à part de cette reproduction a été offerte aux adhérents de la première heure par la Société ■, Les Amis de Louis Le Guennec » : Sur les vieilles roules Morlaisiennes (Morlaix, Imprimerie Nouvelle, 18, rue de Paris, 1936; in-8°, 53 p.).
[Ollivier, La chanson populaire bretonne sur Feuilles Volantes, p. 293-294.]
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