Bacchus, mon idole parmi tous les dieux païens, m’a appris à manier le verre et vider les barriques. Esprit brillant, maître dans toutes les langues, donneur de conseils, sans lui on ne peut vendre ni acheter aux foires et marchés. Au matin, il me réveille, je ne crains aucun danger quand j’ai un verre en main… Quand viendra le jour de la confession, je m’adresserai à Bacchus et aurai son absolution ! Et plutôt que de donner mon argent au médecin, mon seul remède est le vin. Et si je dois mourir, Bacchus, faites que je sois enterré au bout du tonneau, la bouche ouverte pour profiter des gouttes qui tomberont de la clé. Point de prêtres, tous mes frères ivrognes chanteront le Libera.