Distro d’an enklask

Oberour : Branellec (Jean-Marie)

Dave : A-00068
Anv : BRANELLEC
Anv bihan : Jean-Marie
Micher : Abbé

Roll ar c’hanaouennoù evit an oberour-mañ : (1 kan)

Gweled :

Titl unvan e brezhoneg

Titl unvan e galleg

• Testamant an Ao. Branelleg (Dave C-01101)

Notennig katalog Ollivier

Branellec (abbé Jean-Marie), né à Saint Frégant, alors trève de Guissény, le 12 novembre 1759. Il avait 19 ans quand il commença sa Ge au collège de Saint-Pol-de-Léon. En 1784, il devint élève du Grand Séminaire de Léon. Il est ordonné prêtre le 22 septembre 1787. Au moment de la Révolution, il était vicaire à Saint-Pol-de-Léon. Recherché comme beaucoup de prêtres, il se réfugia chez une veuve Le Guen, où il fut pris. Emprisonné, il fut condamné et exécuté à Brest le même jour (17 avril 1794). C’est dans sa prison qu’il composa la gwerz sur ses derniers moments. L’abbé Inisan, dans Emgann Kergidu (Brest, Derrien, 1903; in-12, 333 p.), donne la traduction bretonne du jugement du tribunal révolutionnaire de Brest qui condamna l’abbé Branellec et la veuve Le Guen (p. 284-288) et reproduit à la suite (p. 289-193) le texte de la gwerz, sous le titre : Kanaouen an Aoutrou Branellec. Cette gwerz a été également réimprimée dans les deux ouvrages suivants : abbé Durand, Ar Feiz hag ar Vro, 1789-1814 (Vannes, de Lamarzelle, 1847; in-12, XXI -397 p.), p. 276-283; — abbé Saluden, Les Prêtres du diocèse de Quimper morts pour la foi ou déportés pendant la Révolution, I, p. 195. — V. n° 1022.

[Ollivier, La chanson populaire bretonne sur Feuilles Volantes, p. 271-272.]

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