Kanouennoù eus Breizh moullet evit ar bobl
Dataeg follennoù distag
Distro d’an enklask

Oberour : Milin (Gabriel Jean Marie)

Dave : A-00584
Anv : MILIN
Anv bihan : Gabriel Jean Marie
Adstummoù an anv : Ab Breiz, Laouenan Breiz

Roll ar c’hanaouennoù evit an oberour-mañ : (7 kan)

Notennig katalog Ollivier

Milin (Gabriel), né le 3 septembre 1822 à Kermoruz — vieux manoir transformé en ferme — en Saint-Pol-de-Léon. Il avait environ six ans, quand un frère de son père, recteur de Santec, le prend chez lui. Son oncle lui donne ses premières leçons de latin, de grec... et de français, puis l’envoie au collège de Saint-Pol. Ses études secondaires terminées, G Milin entre au Grand-Séminaire de Quimper, qu’il quitte treize mois après, doutant de sa vocation religieuse. Il vient à Brest et entre au port comme commis aux écritures (1847). Il est mis à la retraite en 1882. De mai 1883 à avril 1884, il prend la direction de la revue Feiz ha Breiz qu’il ne put relever malgré tout le zèle et le talent qu’il montra. A la disparition de cet hebdomadaire, G. Milin vint habiter l’île de Batz : sa troisième femme en était originaire et y possédait quelque bien. Pendant quelque temps, G. Milin fut maire de la commune; les tracas qu’il eut à supporter, le poussèrent à donner sa démission. Ses dernières années il les consacra à l’étude du breton et à parfaire une traduction en vers bretons des Psaumes, restée inédite. G. Milin est mort à l’île de Batz le 27 novembre 1895.
L’œuvre bretonne de G. Milin est assez abondante. J’indiquerai seulement : Marvaillou grac’h koz (Brest, Lefournier, 1867), traduction de fables de La Fontaine; Furnez ar geiz (id., 1868), recueil de proverbes bretons dont la plupart sont traduits de proverbes ou sentences français; Gwechall-goz e oa..., contes extraits de manuscrits de G. Milin, parus d’abord dans la revue Buhez Breiz, et ensuite en volume (Quimper, Le Goaziou, 1924). En collaboration avec le colonel Troude, G. Milin a publié : Jezuz, skouer ar Gristenien (Brest, Lefournier, s. d. [1863 ou 1864]), traduction de l’Imitation, avec des commentaires traduits de Lamennais; Ar Marvailler brezounek pe Marvaillou brezounek (Brest, Lefournier, 1870); Divizou gallek ha brezounek (Saint-Brieuc, Prud’homme, 1858). — G. Milin a publié de nombreuses poésies bretonnes dans l’Océan (Brest), Feiz ha Breiz.
A consulter : Guichon de Grandpont. Vie de G. Milin, en tête de Penaos karet Jezuz-Krist gant Sant Liguori, traduction de G. Milin. (Brest, Imp. du Courrier, 1900). — Lettres de G. Milin à Lescour, publiées par Jaffrennou (An Oaled, 1936, p. 109-123 et 191-208). — V. n°s 201, 234. — La version d’Ann hini goz (n° 27) qu’il indique comme recueillie, est très probablement composée par lui.
[Ollivier, La chanson populaire bretonne sur Feuilles Volantes, p. 334-335.]

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