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Auteur : Souêtre (Olivier Michel)
Référence : A-00696
Nom : SOUÊTRE
Prénom : Olivier Michel
Variantes de nom : Barz Mene-Hom, Souvestre (Olivier-Michel)
Liste des chants recensés pour cet auteur : (1 chant)
Notice du catalogue Ollivier
Souêtre (Olivier-Michel), dit Souvestre. Né le 27 décembre 1831; ses parents étaient meuniers au moulin du Prieuré, en Plourin (Fin.). A 19 ans, il entre au Grand-Séminaire de Quimper; il n’y reste qu’un an. C’est vers ce moment qu’il composa sa gwerz Ar roue Gralon qui allait devenir populaire. A 20 ans, il tire au sort, a un mauvais numéro et est affecté dans l’infanterie de marine : au bout de deux ans il est libéré comme fils aîné de veuve. Il revient à Morlaix où sa mère tenait un débit de boissons, place du Dossen. Pendant les années 1855-1857, il voyage pour la maison de vins Lescour (le barde). En 1858 il va habiter Paris. Il entre comme employé de bureau à la Cie d’Orléans. En 1862, il publie chez Poulet-Malassis le seul roman qu’il ait composé, Mikaël, kloarek breton : Lescour, sans aucun doute, paya les frais d’impression. Les lettres qu’il écrivait à Lescour montrent qu’il est de plus en plus attiré par les idées révolutionnaires, ce qui ne devait guère plaire à son protecteur, et je crois que la rupture eut lieu plus tôt que ne l’indique Jaffrennou. Ce qui me permet de le supposer c’est que, dans la 2e édition du n° 119, la dédicace de la chanson An hini a garan, « A Mme Angelina Lescour » a remplacé la dédicace primitive « A mon cher ami, Olier Souvestre, barde du Mene-Hom » (1). A la mort de Lescour (1870), il était devenu un révolté; il combat avec les communards en 1871 et reçoit une balle dans la gorge. Sorti de l’hôpital, il ne peut plus désormais s’exprimer à haute voix. La Cie d’Orléans n’ayant pas voulu le reprendre, il se fait correcteur d’imprimerie, puis il entre au Comptoir d’Escompte. Après 1871, il a composé de nombreux chants révolutionnaires, dont quelques-uns ont connu la notoriété dans ces milieux. Olivier Souêtre est décédé à Paris le 30 décembre 1896, et enterré le lendemain au cimetière de Bagneux. — V. n° 649 A-B.
A consulter : Léon Durocher. La seconde vie d’Olivier Souvestre (Le Fureteur breton, fév.-mars 1914, p. 90-93). — Taldir-Jaffrennou. Olier Souêtre, dit Souvestre. (Le Consortium breton, III, février-juin 1928, où se trouvent reproduites de nombreuses lettres de Souêtre à Lescour).
(1) Cette 2e édit. a été imprimée chez J.-F. Le Goflic. Or celui-ci est décédé le 26 décembre 1864
[Ollivier, La chanson populaire bretonne sur Feuilles Volantes, p. 347-348.]
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